Discours et pratiques : cas particuliers d'amitiés entre protestants et catholiques au XVIIe siècle
Face à l'amitié, le discours de l'Église reste très prudent. En effet, les périls sont nombreux car l'ami est présenté comme celui qui incite souvent au mal. La règle, selon l'institution ecclésiastique, est de respecter la sentence »Amicus usque ad aras«, c'est-à-dire amis jusqu'aux autels. Quant à la conversion, les amis tentent d'exercer leur pouvoir de persuasion au moment de l'agonie, alors que le clergé seul est en mesure de faire revenir durablement le pécheur dans le giron de l'Église. Mais les règles de l'Église ne sont pas celles de l'État. Les chrétiens sont parfois confrontés à la contradiction entre la règle et la pratique, et ce de manière particulièrement sensible au moment du trépas.
Gegenüber der Freundschaft bleibt der Diskurs der Kirche verhalten. Tatsächlich sind die Gefahren zahlreich, da der Freund als derjenige präsentiert wird, der häufig zum Bösen verleitet. Die Regel, der kirchlichen Autorität zufolge, war, den Spruch »Amicus usque ad aras« zu respektieren, das heißt Freunde bis vor dem Altar. Was die Konversion angeht, bemühen die Freunde ihren Einfluss und ihre Überzeugungskraft an der Schwelle des Todes, während allein der Klerus in der Lage ist, den Sünder in den Schoß der Kirche zurückzuführen. Aber die Regeln der Kirche sind nicht diejenigen des Staates. Die Christen sind gelegentlich mit dem Widerspruch zwischen Regel und Praxis konfrontiert, und dies insbesondere im Moment des Todes.
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