Gute Miene zum bösen Spiel? : Freundschaft, Kooperation und Vertrauen in den französisch-preußischen Beziehungen des 18. Jahrhunderts
Der Beitrag fragt am Beispiel der französisch-preußischen Beziehungen nach der Funktion von Freundschaftssemantiken in der diplomatischen Kommunikation des 18. Jahrhunderts. Die Sprache der Freundschaft war in diesem Kontext stark formalisiert und galt allgemein als Ausdruck geregelter Beziehungen zwischen Souveränen. Über die Verwendung des Begriffs und damit verwandter Konzepte wurde wechselseitig der soziale Status als Mitglied der Fürstengesellschaft anerkannt und damit Anschlusskommunikation auf dieser Basis ermöglicht. Entsprechend bezeichneten sich auch die Könige von Frankreich und Preußen als Freunde, selbst wenn die entsprechenden Außenbeziehungen nur schwach oder gar antagonistisch ausgeprägt waren. Eine über die Erfordernisse des diplomatischen Zeremoniells hinausgehende intensivierte Freundschaftsrhetorik konnte demgegenüber dazu dienen, Interesse an längerfristiger Kooperation zum wechselseitigen Nutzen anzuzeigen. Eng damit verbunden waren Reziprozitätserwartungen, deren Erfüllung gerade in Kontexten mangelnden Vertrauens besonders hervorgehoben wurde. Dies war in den französisch-preußischen Beziehungen des 18. Jahrhunderts der Fall, wo sich angesichts fehlender weiterer Bindungsfaktoren nur in Ausnahmefällen längerfristige Kooperation ohne unmittelbaren Reziprozitätszwang einstellen konnte.
L'article met en question, en prenant pour référence les relations franco-prussiennes, la fonction des sémantiques de l'amitié dans la communication diplomatique du XVIIIe siècle. Dans ce contexte, le langage de l'amitié était fortement formalisé et généralement considéré comme l'expression des relations convenues entre souverains. L'utilisation du terme et des concepts qui lui étaient apparentés permettait la reconnaissance mutuelle du statut de membre de la société des princes et l'établissement d'une communication sur cette base. Par conséquent, les rois de France et de Prusse s'adressaient l'un à l'autre en amis, même si leurs relations diplomatiques laissaient à désirer ou se caractérisaient par leur antagonisme. Une rhétorique de l'amitié, intensifiée au-delà des nécessités du cérémonial diplomatique, pouvait permettre de démontrer un intérêt maintenu pour une coopération sur le long terme qui servirait un avantage réciproque. L'accomplissement des attentes de réciprocité directement liées à cet espoir de coopération sur le long terme était particulièrement mis en avant dans un contexte de méfiance. Cela était le cas dans les relations franco-prussiennes du XVIIIe siècle, ou, en l'absence d'autres facteurs d'alliance, une coopération sur le long terme sans contrainte de réciprocité ne pouvait s'instaurer que dans des cas exceptionnels.
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Discussions : Colloquia and Conferences of the German Historic Institute Paris and its Affiliates
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