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Fremdheit am eigenen Körper. Wissenschaftliche Figurationen des Weiblichen und Monströsen

Die Konstruktionen des Eigenen und Fremden verlaufen seit dem 19. Jahrhundert entlang einer biologisch-sozialen Konstruktion der Körper. Mit dem wirkungsmächtigen Differenzierungsprojekt der Moderne wird der Körper im Feld der Unterscheidung zwischen dem Normalen und Anormalen synthetisiert und in seiner sozialen und gesellschaftlichen Realität hervorgebracht. Auf der Grundlage dieser Unterscheidung setzt der medizinische Blick zunächst an den pathologischen Phänomenen an. Seit dieser Zeit bezieht sich das medizinische Wissen auf die Normalität. Die Sprache über den Körper beginnt an der biologischen Struktur organischen Lebens und orientiert sich an der Struktur der Polarität zwischen dem Normalen und dem Anormalen, dem Eigenen und dem Anderen, dem Monströsen und dem Normalen. Dem eigenen Körper steht unmittelbar ein ganz anderer Körper gegenüber und wird in den Metaphern über das Eigene in seiner radikalen Fremdheit stetig symbolisiert und bildlich vergegenwärtigt: Es ist das Bild der monströsen, schwarzen Frau. Der monströse Körper wird als ein deviant gewordener Geschlechtskörper permanent inszeniert. In den Naturalisierungsstrategien medizinisch-anthropologischer Diskurse wird die biologische Abweichung als unhintergehbare Faktizität bestimmt und damit die Vorstellungen des Eigenen auf der Definitionsmacht der Normalität festgeschrieben. Das Monströse, als eine dem Leben selbst beinhaltende Größe, rückt in eine gefährliche Nähe zum Normalen und erzeugt neue Wissensimpulse und Aussagesysteme, die die Grenzen zwischen dem Normalen und Anormalen nicht nur zu bestimmen versuchen, sondern in dem performativen Akt der Konstruktion und Dekonstruktion des Monströsen diese Grenzen auch stetig destabilisieren.

L’étrangeté devant son propre corps. Représentation scientifique du féminin et du monstrueux: La représentation de soi et de l’étranger évolue depuis le XIXesiècle en fonction de la construction socialo-biologique des corps. Dû à la modernité, le projet de différenciation, qui eut des conséquences très importantes, permet de faire une synthèse du corps à partir de la différence entre le normal et l’anormal et de saisir celui-ci dans sa réalité sociale. Se fondant sur cette différence, le regard médical se pose d’abord sur les phénomènes pathologiques. Depuis cette époque, le savoir médical se réfère à la normalité. Le discours sur le corps commence à la structure biologique de la vie organique et s’oriente vers la structure bipolaire entre le normal et l’anormal, le soi et l’autre, le monstrueux et le normal. Nous sommes face à un tout autre corps que le nôtre, constamment symbolisé par des métaphores sur le soi dans son étrangeté radicale et représenté par des figures: celle de la femme noire, monstrueuse. Le corps monstrueux est en permanence mis en scène en tant que corps sexué ayant subi une déviation. Dans les stratégies naturalistes du discours médico-anthropologique, la déviation biologique est définie comme une facticité incontournable et les représentations du soi sont ainsi établies sur le pouvoir normatif de la normalité. Etant une grandeur contenue dans la vie même, le monstrueux est dangereusement proche du normal. Il stimule la connaissance et produit de nouveaux systèmes d’énoncés qui, non seulement essaient de définir les frontières entre le normal et l’anormal, mais déstabilisent constamment ces frontières par un acte performatif de construction et de déconstruction du monstrueux.

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